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Quelques jours en Tarentaise

Cette exposition est née sans le savoir en Patagonie il y a 5 ans d’une rencontre sur un bateau qui remontait les fjords jusqu’à Caleta Tortel (village très très perdu où il était malgré tout possible de regarder le nouvel épisode de Game of Thrones). De cette rencontre, j’ai eu la chance d’avoir un guide et une hôte 5 ans plus tard pour découvrir les alpes que je connaissais si peu. Ces peintures n’existeraient pas sans eux. Je ne viens pas de la montagne, je l’ai régulièrement pratiquée l’été mais très peu l’hiver. Et pour cause, la montagne l’hiver est un endroit dangereux pour quelqu’un qui craint les skis, n’a pas confiance en ses crampons et a peur de mourir dès que ça glisse. Malgré ces handicaps et grâce à ceux qui m’ont accueillie, j’ai eu la chance d’arpenter suffisamment ces montagnes de la Tarentaise pour m'y attacher, et tout ça sur mes deux jambes uniquement (j’ai aussi redécouvert l’intérêt des téléphériques). J’ai aussi entrevu l’univers de ceux qui vivent la montagne. J’avoue ne pas avoir tout compris dans les conversations. Mon cerveau a fait des approximations, je crois que les brochets et moules, qui pour moi relèvent du milieu aquatique, étaient en réalité des termes de grimpe déformés. On m’a aussi dit que “je ne volais pas”, ce qui me paraissait être une vérité commune au genre humain qui n’avait pas besoin d’être précisée, mais pas ici. Ici les gens volent, embrassent la montagne, la dévalent. Difficile de ne pas se laisser tenter, de ne pas avoir envie de la gravir cette montagne, qu’elle soit habillée de mélezes dorées, cachées par des nuages neigeux, brillante à vous brûler la rétine, pleine de skieurs sans peur et sans croisés. Au bout du séjour, j’ai même caressé l’idée de devenir montagnarde, de gravir les sommets, de slalomer comme les autres. Caressé seulement, certains évènements m’ont plutôt indiqué que j’étais faite pour une aventure et des risques mesurés : juste assez pour contempler et peindre la majesté des montagnes mais trop peu pour qu’elle perde de son immensité. Qu’importe, je continuerai d’admirer d’en bas ceux qui l’aiment et la pratiquent de haut en bas.

Pour acheter l'une des oeuvres, vous pouvez vous adresser au Sowo ou à moi par email.

Vous pouvez aussi me dire ce que vous avez pensé de l'exposition ou me poser vos questions en cliquant ICI

Vous trouverez dans cette exposition des aquarelles et gouaches qui traduisent mon renssenti et l'atmosphère des lieux que j'ai eu la chance de découvrir :

- La chapelle des vernettes protégée par l'Aiguille rousse et couronnée de ses mélèzes dorés

- Le village du Monal veillé jour et nuit par le Mont Pourri.

- Les vues sur la chaîne du Mont Blanc et les grandes Jorasses depuis les pistes de ski (merci le forfait piéton)

- Le lac du chevril autour duquel s'organise les stations de Tignes et de Val d'Isère

- La Pierra menta que je n'ai en réalité pas vu car c'était un Jour Blanc, prise dans les nuages de neige qui créaient des lumières incroyables.

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